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CONGRÈS

Publié le 06 juil 2020Lecture 2 min

À l’heure de l’ASCO 2020 : plus jamais ça ?

Colas TCHÉRAKIAN, Hôpital Foch, Suresnes

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Cette image de « lâcher de ballons » d’un adénocarcinome pulmonaire découvert au stade métastatique disparaîtra, je l’espère, dans les années qui viennent. C’était il y a déjà 10 ans. L’étude américaine NSLT était arrêtée précocement pour cause de résultats trop bons ! On y constatait l’écrasante supériorité du dépistage du cancer pulmonaire par scanner, avec une baisse de 20 % de la mortalité (NLST, NEJM 2011). Et depuis ? Dans le brouhaha de la COVID, la publication des résultats à 10 ans de recul de l’étude européenne Nelson est presque passée inaperçue (de Koning HJ et al. N Engl J Med 2020). Pourtant les résultats qu’elle rapporte n’ont rien à envier à ceux du NSLT. Une baisse drastique de mortalité à 10 ans : -24 % chez l’homme et -33 % chez la femme. Le plus : une meilleure sélection de la population à dépister pour baisser le nombre de faux positifs, qui conduisent à des explorations invasives inutiles. Une publication conjointe des radiologues et pneumologues sur le dépistage a été publiée (ESR/ERS Statement Paper on Lung Cancer Screening. Eur Respir J 2020). On y reconnaît l’importance de cibler la population à dépister et l’importance de l’arrêt du tabagisme. Même si la prise en charge thérapeutique du cancer du poumon métastatique a connu une révolution ces dernières années, seuls les stades les plus précoces opérés peuvent prétendre à la guérison. À l’heure de l’ASCO 2020 (American Society of Clinical Oncology), une question se pose : quand commence-t-on officiellement ?

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