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IMAGERIE THORACIQUE

Publié le 14 mai 2021Lecture 1 min

On n’échappe jamais au pneumologue !

Colas TCHÉRAKIAN, Suresnes

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        Un homme de 40 ans se présente aux urgences en raison d’un déficit neurologique. Les antécédents comportent une chirurgie duodénale pour plaie par arme blanche. Ce patient est d'origine ivoirienne, en France depuis 2014 et sans notion de comptage tuberculeux. Il présente depuis mai des douleurs lombaires. Un déficit du membre inférieur droit est diagnostiqué en août et le scanner réalisé en urgence retrouve un aspect suspect de L3 avec une compression de la queue de cheval. Un geste chirurgical est décidé à visée décompressive et diagnostique. Les données bactériologiques permettent de retrouver une PCR positive à Mycobacterium tuberculosis. Pas de BAAR au direct. L'imagerie thoracique ne retrouve pas d'anomalie pulmonaire. Un traitement antituberculeux est débuté. En raison de l’apparition d'une dyspnée après reprise de la marche un angioscanner thoracique est réalisé et met en évidence une embolie pulmonaire. La morale de l’histoire : le mal de Pott, déjà identifié chez les momies égyptiennes, n’a pas disparu. Le mal de Pott est dans les trois quarts des cas sans tuberculose thoracique. La chirurgie du mal de Pott est hautement pourvoyeuse de maladie thromboembolique, puisque c’en est la complication décrite la plus fréquente (Liu Z et al. 2019).

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