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COVID-19

Publié le 14 avr 2020Lecture 1 min

Après la chloroquine, l’ivermectine…

La rédaction

Parmi les agents thérapeutiques couramment disponibles, l’ivermectine se profile comme un nouveau traitement candidat pour traiter l’infection à coronavirus.

Cet antiparasitaire bien connu, possède une activité démontrée in vitro et expérimentalement chez l’animal sur certains virus. Une équipe australienne a montré un effet de l’ivermectine sur une lignée cellulaire infectée par le virus SARS-CoV-2, avec une réduction de 93 % de l’ARN viral dans le surpernageant et de 99,8 % de l’ARN viral associé aux cellules au bout de 24 heures. Comparativement au contrôle, une réduction de près de 5 000 fois a été observée dans les cultures mises en présence d’ivermectine à 48 heures, sans altération des cellules. Les auteurs mettent beaucoup d’espoir dans cette molécule, qui pourrait permettre de réduire à peu de frais la charge virale. Notons cependant qu’une étude de phase 3 chez des patients thaïlandais infectés par le virus de la dengue n’a montré aucun bénéfice clinique. Il est vrai que la dengue n’est pas le COVID-19, mais il y a loin entre les expériences in vitro et les essais cliniques. M. D. Caly L et al. The FDA-approved drug ivermetctin inhibits the replication of SRAS-CoV-2 in vitro. Antiviral Research, https://doi.org/10.1016/j.antiviral.2020.104787. Avec le soutien institutionnel du laboratoire 

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